TREIZIEME
ARRONDISSEMENT
Cimetière
de Sainte-Catherine (51 Boulevard Saint Marcel, 13e)
Ici
se trouvait l’entrée de ce cimetière, qui s’étendait sous le boulevard
Saint-Marcel et vers le nord. Créé en 1783 pour doubler le cimetière de
Clamart, lieu d’inhumation des pauvres de la capitale de 1673 à 1793, il porte
ce nom car les religieuses Sainte-Catherine y mettaient en fosse commune les
corps portés à la morgue. Il recevait aussi les défunts du quartier, de la Cité
et d’autres paroisses. Le général Pichegru et les complices de Cadoudal en
1804, Louvel, assassin du duc de Berry en 1820, les quatre « Sergents de La
Rochelle » en 1822… ainsi que le médecin Bichar en 1802 et Restif de la
Bretonne en 1806 y furent inhumés, avant sa fermeture en 1824.
Cité du Refuge (12 Rue Cantagrel, 13e)
A la
Cité du Refuge, achevée en 1933, Le Corbusier peut enfin mettre en pratique ses
idées sur l’habitat collectif. Ce programme a de quoi le passionner : il
s’agit d’un bâtiments public d’accueil (logement, repas) et de travail, à
vocation charitable. L’architecte doit prévoir services de réception,
dispensaire, crèche, blanchisserie, entrepôt de vêtements et d’objets
d’occasion, séparation des femmes et des hommes : une utopie dans un
immeuble. Le Corbusier imagine cette étonnante façade, mur vitré hermétique de
1000 m2 ; l’air conditionné doit diminuer le coût du chauffage et assainir
la Cité. Inefficace en son temps, ce principe a profondément influencé
l’architecture du XXe siècle.
Cité
Jeanne d’Arc (angle Rue Jeanne d’Arc et Rue du Dr. Victor Hutinel, 13e)
Cet
ensemble ouvert en 1884 était constitué d’immeubles collectifs et de ruelles
avec entrée sous arcade. Divisé en logements sans confort, la cité devient un
taudis dans un quartier à l’industrialisation rapide (gare d’Austerlitz,
entrepôts sur les quais, raffinerie Say, automobiles Panhard-Levassor et
Delahaye, chocolats Lombart…). Foyer de révolte autant que d’insalubrité et de
délinquance, la cité Jeanne d’Arc suscite une répression sans faiblesse, mais
également des actions secourables. En 1934, un mouvement précurseur du Front
Populaire y voit le jour : les révoltés dressent des barricades contre la
police, avec le soutien du député André Marty, ce qui vaut à la cité d’être
condamnée à la démolition en 1938.
Communards
de la Butte aux Cailles (51 Boulevard Auguste-Blanqui, 13e)
Après
le Siège de Paris, la ville doit capituler le 27 janvier 1871. Le gouvernement
réfugié à Versailles tente de rétablir l’ordre dans Paris, tenu par la Commune.
La Butte aux Cailles, alors peu habitée, et dont les fortes pentes dominent la
vallée de la Bièvre, est le théâtre de luttes sanglantes le 25 mai 1871. Les
Fédérés en ont fait leur quartier général et leur chef, Wroblewski, défend son
approche par embuscades et tirs d’artillerie légère. Les Versaillais sont
plusieurs fois repoussés, mais en fin de journée, ils tiennent la place d’Italie
(alors place Emile Duval, conseiller et général Communard fusillé en avril)
puis la butte, tandis que de nombreux insurgés gagnent la rive droite de la
Seine.
Couvent des Cordelières (Rue Pascal, angle Rue de Julienne,
13e)
Fondation
royale, le couvent des Cordelières est construit à la fin du XIIIe siècle sur
le vœu de Marguerite de Provence, veuve de saint Louis. Cette propriété de 8 hectares, hors Paris,
se trouve enrichie par leur fille Blanche, qui y meurt en 1320. Plusieurs fois
inondées par les crues de la Bièvre, l’église et ses annexes sont profanées et
dévastées en 1590, lors du siège de Paris par Henri IV. Vendu en 1796, ce riche
couvent devient le siège d’industries liées à la Bièvre : tannerie,
blanchisserie. En 1834, les bâtiments sont transformés en »hôpital de
Lourcine ». La construction du nouvel hôpital Broca, entre 1972 et 1982,
les a fait disparaître, mais a permis de dégager les vestiges de l’ancien
réfectoire gothique.
Couvent
des Filles-Anglaises (28 Rue des Tanneries, 13e)
Un petit
groupe de sept bénédictines anglaises s’installe à Paris en 1651, fuyant les
persécutions dont les catholiques anglais sont victimes. En 1654, elles
achètent ici un terrain à Noël Paye (d’où le nom du quartier « Clos
Payen »), puis d’autres en 1686 sur le « Champ de l’Alouette ».
Cette communauté eut pour première Supérieure Brigitte More, une descendante du
premier ministre et écrivain Thomas More. En 1693, les religieuses construisent
cloître et cellules ; ce sont aujourd’hui des ateliers et des logements.
Sous la Terreur, les « Filles anglaises » elle-mêmes, et de nombreux
autres prisonniers, y sont enfermés. Leurs bien dispersés, le couvent saccagé,
puis vendu (1799), elles retournent alors en Angleterre.
Eglise
Saint-Hippolyte (10 Boulevard Arago, 13e)
Sous
nos pieds se trouvent les fondations d’une église qui date peut-être de Robert
le Pieux, roi de l’an mil. Au XIIIe siècle, la chapelle primitive est
reconstruite et peu à peu agrandie. C’est la paroisse des Gobelins, l’église
est ornée des œuvres des plus grands peintres, tapissiers, orfèvres. De
nombreux membres de la famille Gobelin, les peintres et dessinateurs Michel
Corneille, Van der Meulen, Jean-Baptiste Martin, Sébastien Le Clerc,
l’industriel et collectionneur Jean de Jullienne, y sont inhumés. Vendues en
1792, ses merveilles sont dispersées ou anéanties ; elle est bientôt
détruite, à l’exception d’un mur latéral de la nef gothique, qui disparaît en
1867 avec le percement du boulevard Arago.
Folie
Lepreste de Neubourg (68 Boulevard Auguste-Blanqui, 13e)
L’architecte
Peyre construit en 1762, dans un style italien archaïque, une folie, au bord du
tout nouveau boulevard du Midi ; un péristyle ouvert précède une façade
ornée de quatre statues, entre deux bâtiments d’angle carrés. La propriété du
receveur des Finances de Caen et conseiller du Roi, Lepreste de Neubourg,
échoit à sa fille, qui la vend en 1786. Abandonnée à la Révolution, cette
maison devient une blanchisserie des hôpitaux de Paris : la Bièvre coule
au bout du jardin. Elle est en ruines lorsque, vers 1889, Auguste Rodin y
installe un atelier et un dépôt. Il y retrouve son élève Camille Claudel. En
1909, la folie est détruite et le terrain loti.
Hôtel de la Reine-Blanche (17 Rue des Gobelin, 13e)
Fille
de saint Louis, Blanche fait construite rue de la Reine-Blanche un petit hôtel,
vers 1300. Disparu au cours du XVIe siècle, cet hôtel ne survit que par sa
légende et son nom, attribué à cette ancienne propriété de la famille Gobelin.
Aux n° 19 et 17 de cette rue (Des Gobelin) se trouvent en effet deux maisons
gothiques bâties vers 1500,l’une sur la rue et l’autre au fond d’un large
passage. Les Gobelin s’en défont au XVIIe siècle, et la propriété connaît des
fortunes diverses : loué un temps aux Bénédictines, le 19 est au siècle
dernier l’atelier d’un apprêteur de draps, tandis que l 17 est transformé en
tannerie. Ces maisons de belle qualité architecturale sont parmi les plus
anciennes de Paris.
La
Butte aux Cailles (Place de la Commune de Paris, 13e)
Pierre
Caille achète ici en 1543 un coteau planté de vignes dominant la Bièvre. Il
laissera son nom à ce petit territoire agricole, dont l’histoire est à peine
bouleversée par l’atterrissage forcé du premier aérostat portant le marquis
d’Arlandes et Pilâtre de Rozier, en 1783. La butte est alors couronnée de
quelques moulins ; l’un des deux derniers subsiste sur cette placette
jusque dans les années 1860. L’on y creuse aussi des carrières de pierre et de
glaise. Entre la Révolution de 1848 et la Grande guerre, la Butte aux Cailles
est colonisée par des chiffonniers et des ouvriers du cuir. Ce village sans
église se peuple de fermes, d’ateliers et de commerces, dans un esprit de
convivialité et de liberté
La
chocolaterie Meunier-Lombard (angle Avenue de Choisy et Rue de la Vistule, 13e)
En
1760, Meunier fonde dans le centre de Paris la première chocolaterie française.
Cette entreprise s’installe en 1860 sur cet emplacement, alors proche d’un
marché aux porcs. En 1875, elle est rachetée par Jules Lombart. L’industriel et
sa femme financent vingt ans plus tard le portail romano-byzantin de
Sainte-Anne de la Maison-Blanche, aussitôt appelé « la façade
chocolat » ; génie de la publicité, Lombart présente ses produits
dans toutes les foires commerciales, ce qui lui vaut de nombreux prix. L’usine
prospère : elle emploie 800 ouvriers vers 1920. La concurrence accrue des
années 30, les grèves de 1936 et la guerre portent un coup fatal à la vieille
chocolaterie.
La
Cité Fleurie (61-67 Boulevard Arago, 13e)
En
1878, un promoteur entreprend de construire une série d’ateliers d’artistes
avec les matériaux provenant du démontage de l’Exposition Universelle, sur un
terrain vague attenant à une petite maison du XVIIIe siècle. Le renom de ses
locataires et occupants va rendre la Cité fameuse : Eugène Grasset,
initiateur du style 1900 ou Pierre Roy, peintre de natures mortes surréalistes.
Rodin, Bourdelle, Maillol, y font patiner leurs bronzes. L’atelier de Daniel de
Monfreid a été le logement précaire de Gauguin ; le n° 9, celui de
Modigliani ; le n°22 abrita Jean-Paul Laurens, puis César Domela. En 1973,
l’opiniâtreté du peintre Cadiou et des artistes de la Cité Fleurie en fit un
site protégé.
La collégiale Saint-Marcel (4 Rue Michel Peter, 13e)
Ici
s’élevait le chevet de la collégiale Saint-Marcel, détruite en 1808, à
l’exception d’une tour carolingienne emportée en 1873 par la création du
boulevard Saint-Marcel. Personnage légendaire qui aurait dompté un dragon venu
hanter les rives de la Bièvre, saint Marcel, mort vers 435, fut avec sainte
Geneviève le patron de Paris, et ses reliques furent installées à Notre-Dame en
945. Sa chapelle funéraire devint un lieu de pèlerinage, où l’on venait aux
Rogations (jours précédant l’Ascension), avec un dragon géant en osier que les
enfants nourrissaient pour l’amadouer ; Bâtie au IXe siècle sur une
chapelle mérovingienne, reconstruite au XIIe, l’église était devenue
collégiale. Sa crypte se trouve sous nos pieds.
La
folie du treizième (20 Rue Le Brun, 13e)
Dans
cette cour se trouve l’unique survivante dans le 13e arrondissement
des petites demeures de plaisance du XVIIIe siècle. Son jardin s’étendait rue
de la Reine-Blanche, contre les magasins de la Manufacture de draps et de
teinture en écarlate, et comprenait une glacière monumentale. La tour dans
l’angle, avec consoles et balcon de pierre à rambarde en fer forgé, possède
porte basse et fenêtre surmontée de motifs sculptés ; cette dernière ouvre
sur un salon Louis XV : la folie fut construite vers 1727. Vendue en 1768,
elle est louée en 1776 au principal du collège des Grassins, puis revendue en
1817 ; elle appartenait alors au sieur Vavoque, descendant d’une famille
de lissiers des Gobelins.
La
grande maison des Gobelins (3 bis Rue des Gobelins, 13e)
Sur
ces deux cours se trouvent les bâtiments de maître de la manufacture de
teinture écarlate, dite « grande maison » de la famille Gobelin, en
activité entre 1550 et 1650. Le 27 septembre 1621, après avoir mis à sac et
incendié le temple de Charenton, des catholiques fanatisés s’attaquent à la « grande
maison », où se seraient réfugiés de nombreux protestants… Défendus par la
troupe royale, ses magasins échappent au pillage. La propriété est acquise
(1686) et modernisée par Jean Glucq, originaire d’Amsterdam, qui obtient des
privilèges royaux pour la fabrication des draps et de leur teinture. Son neveu
Jean de Jullienne, ami de Watteau, dirige ensuite cette manufacture, où il
abrite ses fameuses collections d’œuvres d’art.
La
maison Planeix (26 Boulevard Masséna, 13e)
Cette
habitation est l’une des rares maisons urbaines construites par le Corbusier.
Alignée sur le boulevard et entourée d’immeubles mitoyens, liée par des
passerelles à son jardin en terrasses, elle ne se distingue que par l’élégance
de ses volumes et le choix de ses matériaux. Amateur d’art, Antonin Planeix
contacte en 1924 la nouvelle agence parisienne du maître de l’architecture
moderne, et lui confie ce projet. Le Corbusier met ici en œuvre ses théories
sur l’unité d’habitation, aux espaces calculés sur les proportions du corps
humain. Achevée en 1927, la maison, qui devait être édifiée sur pilotis,
accueille au rez-de-chaussée deux logements-ateliers à usage locatif.
La
raffinerie Say (125 Boulevard Vincent-Auriol, 13e)
Industriel
nantais, Louis Say achète en 1832 les terrains de la « Raffinerie de la
Jamaïque », alors dans Ivry, derrière la barrière des Deux-Moulins :
l’îlot entier situé devant nous. Deux à trois tonnes de sucre sortent
quotidiennement des chaudrons de la raffinerie dès 1832, et sa réussite en fait
une entreprise de taille mondiale avec l’avènement du sucre
« indigène » produit de la betterave. La raffinerie Say est fameuse
par ses œuvres sociales : Constant Say crée en 1863 des primes et des
retraites pour les infirmes et les anciens, en 1868 une caisse de secours pour
les malades ou blessés. En 1900, cette usine, qui a fermé ses portes en 1968,
était la première fabrique de sucre du monde, avec 600 t. par jour.
La Salpêtrière (47 Boulevard de l’Hôpital, 13e)
Cet
immense hôpital doit son nom à l’entrepôt de poudre, ou « Petit
arsenal », installé ici en 1634 et dont subsistent deux bâtiments. Sur les
mêmes terrains, Louis XIV décide en 1656 la construction d’un « Hôpital
général » destiné aux femmes pauvres ou invalides, aux folles, puis aux
filles publiques. Les architectes Duval, Le Vau, Libéral Bruant se succédèrent
entre 1658 et 1678. Au XVIIIe siècle, Boffrand, Payen et Viel, achèvent
l’édification de la Salpêtrière ; l’arc d’entrée, la façade et la chapelle
Saint-Louis constituent un ensemble d’une puissante sobriété. Son histoire est
riche en tragédie : de 1669 à 1550, les prostituées sont embarquées de
force aux colonies, le 4 septembre 1792, des fanatiques envahissent les
bâtiments, violent et massacrent orphelines, prostituées et détenues. Les médecins
Pinel (1745-1826) et Esquirol (1772-1840) améliorent néanmoins le traitement
réservé aux aliénés. Les travaux de Vulpian (1826-1887) et surtout de
Jean-Martin Charcot (1825-1893) aboutissent à la création de la première chaire
mondiale de neurologie en 1882.
La
Sœur Rosalie (13 Avenue de la Sœur Rosalie, 13e)
Jeanne-Marie
Rendu (1786-1856), sœur Rosalie en religion, est l’une des grandes figures
charitables et courageuses du Paris populaire. Fille de
Saint-Vincent-de-Paul,la sœur Rosalie se consacre avec un courage admirable à
l’apaisement des malheurs de ce territoire, qui connaît au XIXe siècle des
épidémies de choléra (1832 et 1849) et des insurrections (1830, 1848, 1871) en
grande partie dues à la misère. Pionnière de l’aide sociale, elle se voue à la
construction de quatre écoles et d’une crèche, tient un dispensaire… Sur cet
emplacement existait depuis 1860 une petite chapelle Sœur-Rosalie, détruite en
1867 lors du percement de la rue.
La
verrerie à Bouteilles (angle rue Raymond Aron et quai François Mauriac, 13e)
Sur
l’emplacement de cette esplanade et de la Bibliothèque de France se trouvait,
entre 1792 et 1848, une verrerie à bouteilles, premier établissement industriel
du quartier de la Gare. Fondée par Saget de Maker, ancien régisseur de la
Manufacture de Sèvres, l’usine fabrique des bouteilles à col large, primées à
l’Exposition française de 1802, des cloches de jardin, et des vitres troubles
teintées de vert, « façon Alsace ». Elle possède trois fours, et
emploie en 1816 une centaine d’ouvrier. Après le retrait de Saget en 1823, la
production baisse, et les bâtiments sont loués en 1847 à la Compagnie des
chemins de fer d’Orléans, qui les détruit aussitôt pour agrandir sa gare de
marchandises.
L’Ecole des Arts et Métiers (151 Boulevard de l’Hôpital, 13e)
Le
Conseil de Paris émet le vœu de fonder une Ecole des Arts et Métiers à Paris
dès 1871. En 1904, l’Etat et la Ville de Paris s’y associent. L’architecte
Georges Roussi est choisi, et l’Ecole inaugurée en 1912. Elle occupe l’emplacement
des abattoirs de Villejuif, implantés dans le hameau d’Austerlitz appartenant
jusqu’en 1860 à Ivry. Affectée pendant la Grande guerre à la construction
d’obus et de pièces de mécanique, l’Ecole n’est opérationnelle qu’en 1920. Elle
forme alors en trois ans les « Gardz’Arts » du département, une
quatrième année regroupant ici tous les ingénieurs diplômés Arts et Métiers de
France. Depuis 1950n l’ENSAM de Paris est vouée essentiellement à cette année
de transition entre école et industrie.
L’Ecole Estienne (18 Boulevard Auguste-Blanqui, 13e)
Fondée
à l’initiative du conseiller de Paris, Abel Hovelacque, l’Ecole Supérieure des
Arts et Industries graphiques a été inaugurée en 1896. C’est alors l’Ecole
Municipale du Livre Estienne : l’établissement, qui doit son nom à une
célèbre famille d’imprimeurs du XVIe siècle, a pour objet l’enseignement
professionnel des métiers du livre, dans tous leurs aspects pratiques et
théoriques. Il s’agissait de pallier l’apparition d’une sous-qualification
exploitée par l’industrie naissante. L’architecte Manjot de Dammartin réalisa
les bâtiments en briques avec corniches et bandeaux en pierres, couverts
d’ardoise. La charpente en fer de l’atelier des machines - 1200 m2 – est construite
par la société de Levallois-Perret, fondée par Eiffel.
Cette borne, encore en place en 2015 lors de mon inventaire, bien qu'en sursis en raison de travaux qui menaçaient son équilibre, a disparu à ce jour (avril 2017) . Ayant pu en recopier le texte avant cette disparition, je la fais figurer dans l'inventaire "vivant", ainsi que dans celui des bornes défuntes.
Le
gratte-ciel n° 1 (35 Rue de Croulebarbe, 13e)
Construit
par l’architecte Edouard Albert en 1960, cet immeuble de 65 mètres de haut est la
première tour à usage de logements de Paris. Son architecture originale est le
fruit de techniques novatrices, structures de poteaux d’acier creux, habillage
de panneaux d’inox, matériaux préfabriqués, légers et économiques. La percée du
6e étage n’est pas une originalité esthétique, elle a été aménagée
pour recevoir une passerelle qui aurait permis de rejoindre la rue
Abel-Hovelacque, en enjambant les voies de garage du métro. Ce bâtiment original,
qui figure à l’inventaire des Monuments historiques, est l’un des rares
représentants, avec certains bâtiments de l’université de Jussieu, de
l’architecture tubulaire métallique mise au point par Albert.
Le
Mobilier national (1 Rue Berbier du Mets, 13e)
En
1934, l’architecte Auguste Perret est chargé d’édifier ce bâtiment, pour
abriter les collections nationales des objets d’ameublement destinés aux
services publics de l’Etat, et accueillir des ateliers de restauration.
Inauguré en 1936, le « Palais de Perret » correspond remarquablement
à ce programme, auquel a été ajouté en 1964 un atelier de création.
L’architecte a habilement utilisé la pente du ravin de la Bièvre pour masquer
les importants volumes bâtis, et traité les façades avec un béton chargé de
gravillons colorés. En contrebas et dans les mêmes années, l’ancien jardin de
la Manufacture des Gobelins, autrefois propriété des Cordelières de Lourcine, a
été aménagé en jardin public par Jean-Charles Moreux.
Le
Moulin de Croulebarbe (56 Rue Corvisart, 13e)
Petite
rivière dont le nom évoque en langue celte les castors qui y vivaient encore au
Moyen Age, la Bièvre était dotée de nombreux moulins. En 1214, un moulin à eau
situé à cet endroit est la propriété du chapitre de Notre-Dame. Ce moulin, qui
tient son nom de celui de ses fondateurs, les Crollebarbe ou Croulebarbe, fait
durant cinq siècles l’objet de litiges entre les chapitres (assemblées de
chanoines) de Notre-Dame et de Saint-Marcel, dont il relève en principe. Il
reste en activité jusqu’en 1826, date à laquelle il fournit encore son énergie
à une usine de tréfilage. Le bief de Croulebarbe lui-même est supprimé, avec
les dernières traces des deux bras de la Bièvre parisienne, en 1912.
L’enceinte
du Paris de Louis XVI (face au 3 Rue Bruant, 13e)
L’enceinte
fiscale de la Ferme Générale se propose en 1784 de mieux contrôler et taxer le
trafic commercial aux portes de la capitale. Elevés entre 1785 et 1791, les
monumentaux bureaux ou « Propylées » de l’architecte Ledoux rythment
une enceinte entourant Paris. Fort impopulaire, « le mur murant Paris rend
Paris murmurant ». Mis à mal dès 1789, la majorité de ses bureaux
disparaissent au cours du XIXe siècle : il n’en reste que quatre. Quant au
mur, ses rares vestiges constituent les limites de l’ancien Hôpital de la
Salpêtrière, que l’on voit ici au long des rues Bruant et Jenner, pour lequel
la Ferme générale a partiellement réemployé des bâtis existants, et qui a subi
des altérations depuis 1791.
Le
Palais du Peuple (29 Rue des Cordelières, 13e)
L’Armée
du salut s’est implantée en France dès 1881, sous l’impulsion de Catherine,
fille du général Booth, fondateur de l’œuvre en Angleterre. Construit en 1912,
son « Palais du Peuple » est un hôtel social qui accueille les hommes
sans abris. En 1926, sous l’impulsion de la princesse Edmond de Polignac,
héritière des puissants industriels américains Singer, un bâtiment sur la cour,
donnant sur les jardins des Gobelins, est ajouté par le Corbusier pour créer
cent dix lits. Entre 1930 et 1933, l’architecte aménage pour l’Armée du salut
la péniche du quai d’Austerlitz et la Cité de Refuge. Le dortoir élevé ici,
remarquable par son ouverture sur la lumière et l’espace du jardin des
Gobelins, a été profondément modifié.
Le
premier immeuble social (45 Rue Jeanne d’Arc, 13e)
Fondée
en 1780, la Société philanthropique portait secours aux Parisiens,
« ouvriers ou hommes de peine, pauvres, ayant une conduite
irréprochable », ainsi qu’aux ouvriers octogénaires, aux aveugles et aux
mères de six enfants. En 1888, devant la condition déplorable des ouvriers, qui
fait craindre de nouvelles révoltes, elle entreprend la construction de ce
premier immeuble à bon marché, œuvre de l’architecte des Gobelins, Chabrol, et
modèle d’une série d’autres : une trentaine de logements d’environ 30 m2. Les locataires
affluent, tentés par les loyers très bas proposés par la Société qui, ne
réalisant pas de bénéfices, ne peut malheureusement pas réinvestir dans de
nouvelles constructions.
Le puits artésien (5 Place Paul Verlaine, 13e)
Afin
d’alimenter les maisons de la butte (situées à une altitude de 62 mètres), mais aussi
pour augmenter le débit de la Bièvre, le forage d’un puits de grande profondeur
est décidé en 1863. En 1872, l’entreprise est abandonnée à 532 mètres. Après plus
de vingt ans, le chantier est repris : l’eau jaillit enfin, à 582 mètres, légèrement
sulfureuse et tiède (28°), très abondante, près de 6000 m3 par jour en 1903.
Entre-temps, les travaux ont perdu leur utilité : en effet, la Bièvre
s’est trouvée peu à peu recouverte, et les habitations sont le plus souvent
dotées de l’eau courante. Vingt ans passent à nouveau, jusqu’à la construction
de cette piscine alimentée par le puits artésien, en 1924.
Le
quartier de la Glacière (127 Rue de la Glacière, 13e)
Ce
quartier tire son nom des nombreux canaux dérivés de la Bièvre, dont l’étendue,
gelée en hiver, a fourni plusieurs siècles durant des réserves de glace à la
capitale. Les patineurs se retrouvaient sur les étangs, au sud. A la
Renaissance, avec l’arrivée des ouvriers flamands à la manufacture de
tapisserie, des brasseries produisaient la bière la plus réputée de Paris
s’implantent au nord du quartier. Traversée par l’ancienne rue de Lourcine,
menant à Gentilly, la Glacière a été immortalisée par « Les
Misérables » de Victor Hugo et « Sans Famille » d’Hector Malot.
Entre la Cité florale et le Champs de
l’Alouette, le tracé des rues Brillat-Savarin et Wurtz épouse le cours de l’un
des deux bras de la Bièvre.
Les
Augustines (29 Rue de la Santé, 13e)
Sur
l’emplacement de l’hôtel de Chalabre, les Augustines de la rue de l’Arbalète
font élever, entre 1836 et 1840, un hospice de personnes âgées comprenant
également un dispensaire, une clinique et un pensionnat pour enfants pauvres,
sous l’impulsion de la supérieure Mère Angèle, originaire de Saumur. L’ensemble
des bâtiments dessinés sous Louis-Philippe par l’architecte Antoine Chaland a
conservé sa composition d’origine, dont le magnifique parc qui l’agrémente. Au
centre de la cour d’entrée, la chapelle du Sacré-Cœur de Marie se détache face
au porche donnant sur la rue. En 1984, une partie des locaux fut affectée à un
séminaire sous le nom de Maison de Saint Augustin, l’hospice étant converti en
hôpital.
Les
moulins de la Salpêtrière (56 Rue Jenner, 13e)
La
rue Jenner fut d’abord le chemin du Chevaleret, puis la rue des
Deux-moulins : les grands moulins à vent alimentant en farine l’Hôpital de
la Salpêtrière, quoique ruinés dès 1830, ont laissé leur nom au quartier. Ces
deux tours carrées de bois sur socle conique en pierre, construites dès les
années 1660, fournissent la farine pour les quelques dix mille personnes vivant
à l’hôpital sous Louis XVI. Le pain est préparé à la boulangerie des hôpitaux,
dans l’ancien Hôtel Sardini, rue Scipion. Les moulins sont désaffectés en 1811.
Jouxtant ce terrain libre, un curieux bâtiment de style néo-classique est alors
construit pour le Service des Poudres de l’Armée impériale. Il sbsiste dans la
cour du 99, boulevard de l’Hôpital.
Les
usines Delahaye (11 Rue Pirandello, 13e)
L’Ecole
Nationale de Chimie, Physique et Biologie remplace les ateliers de la célèbre
firme d’automobiles Delahaye, présente ici de 1898 à 1954. La fondation de la
marque est due à Emile Delahaye, ingénieur des Arts et Métiers, qui dessine sa
première automobile en 1894 à Tours. Les années 30 sont marquées par le fameux
modèle 135 à moteur 6 cylindres, habillé par les grands carrossiers Chapron,
Figoni & Falashi, Gruber, Saoutchik, et qui remporte les plus grandes
courses automobiles : 24 Heures du Mans et Rallye de Monte-Carlo. Delahaye
s’est en outre illustré par une remarquable production de véhicules
utilitaires, camions, camionnettes, pour les civils comme pour l’Armée.
Le
Théâtre des Gobelins (73 Avenue des Gobelins, 13e)
Cette
salle de spectacles fut construite en 1869, à l’initiative d’Henri Larochelle,
par l’architecte Cusin. Le décor de la façade principale est l’œuvre d’un jeune
sculpteur alors inconnu, Auguste Rodin, étudiant aux Beaux-Arts et aux
Gobelins. Les deux figures sculptées le Drame (l’homme) et la Comédie (la
femme). A son ouverture, ce théâtre à l’italienne de 800 places accueille des
mises en scène à grand spectacle comme celle du « Tour du monde en 80
jours », qui compte quinze tableaux. Au succès des représentations
théâtrales succède celui des spectacles de variétés et, dès 1906, des
projections de films documentaires, comiques et de fiction. Permanent depuis
1934, le cinéma a été restauré en 1993.
Le
village d’Austerlitz et la Cité Doré (10 Place Pinel, 13e)
Auprès
de la barrière dite d’Ivry ou des Deux-moulins, un hameau trouva naissance,
baptisé Austerlitz en 1805 après la victoire de Napoléon. La place centrale de
ce village est l’actuelle place Pinel, sa grand’rue la rue Esquirol. A partir
de 1818, ce territoire, jusqu’au boulevard Vincent-Auriol, est annexé à
Paris : le village d’Austerlitz se trouve coupé en deux, et la partie
située au-delà de la barrière, nommée « Nouveau monde ». Sur la place
Pinel se trouve l’entrée d’un parc loué par son propriétaire, Doré, aux
ouvriers des Ateliers nationaux, à partir de 1848 : il les laissa y
édifier des bicoques, et instaura bibliothèque et cours du soir ;
insalubrité et insécurité ruinèrent cette utopie, détruite de 1905 à 1920.
Le
Village des Olympiades (angle Rue de Tolbiac et Rue Baudricourt, 13e)
La
construction de cet ensemble entre 1968 et 1975 sous la direction de
l’architecte Michel Holley fut l’un des éléments d’une restauration dénommée
Italie 13. Le lieu était alors occupé par la gare de marchandise des
Gobelins : elle fut reconstruite en sous-sol et recouverte d’une dalle sur
laquelle furent érigées des tours, des immeubles et des boutiques. Circulation
automobile en sous-sol, promenade à pied et équipements sur la dalle,
habitation en hauteur, tels sont les principes de l’urbanisme fonctionnaliste,
qui veut isoler ces trois espaces de vie. Cet aménagement audacieux de
l’architecture moderniste est devenu un lieu cosmopolite, des Asiatiques s’y
étant installés en nombre depuis 1975.
Manufacture
des Gobelins (42 Avenue des Gobelins, 13e)
En
1602, Henri IV loue ici pour ses tapissiers flamands des ateliers qui
s’étendent jusqu’aux rives de la Bièvre, où travaillent depuis un siècle et
demi les teinturiers Gobelin. Colbert décide en 1662 d’y fonder la
« Manufacture royale des meubles de la Couronne ». Les tapisseries de
cet atelier sont mondialement célèbres, des plus anciennes de Rubens (1622) aux
compositions du Directeur de la Manufacture sous Colbert, Charles Le Brun, et
d’autres peintres des XVIIe et XVIIIe siècles : Mignard, les Coypel,
Desportes, Jouvenet, De Troy, Oudry… Au XIXe siècle, les travaux du chimiste
Chevreul permettent de classer des milliers de teintes stables. En 1825, les
tapis de la Savonnerie sont rattachés aux Gobelins, et de 1940 à 1988,les
tapisseries de Beauvais seront tissées aux Gobelins, leurs ateliers ayant été
bombardés. Ces manufactures sont dirigées depuis 1937 par le Mobilier National,
dont les locaux, construits en 1935 par Auguste Perret, se trouvent rue
Berbier-du-Mets, derrière les Gobelins. Au XXe siècle ont été tissés pour le
Mobilier National des œuvres de Dufy, Matisse, Chagall, Picasso, Miro, Vieira
da Silva…
Marché
aux Chevaux (3 Boulevard Saint-Marcel, 13e)
En
1641, Louis XIII autorisé l’établissement d’un marché aux chevaux près du
nouveau marché aux porcs de Saint-Victor, sur l’emplacement de cette partie du
boulevard Saint-Marcel. Mais le marché n’ouvre effectivement qu’après 1660, les
mercredis et samedis, le matin pour les porcs et le soir pour la chevaux, mules
et ânes ; le dimanche, se tient le marché aux chiens et aux voitures. On y
donne le supplice de l’estrapade jusqu’en 1776. Peu après, le marché, devenu
entreprise publique, est agrandi. En 1857 a lieu le percement du boulevard : on
y vend alors 55 000 chevaux tous les ans. Le nouveau marché, établi en
1877 au sud de ce trottoir, disparaît en 1908. La bicyclette et le moteur vont
supplanter le cheval.
Paul
et Virginie (18 Rue de la Reine Blanche, 13e)
Ici
se trouvait la maison où Bernardin de Saint-Pierre écrivit de 1786 à 1790
« Paul et Virginie » et « La Chaumière indienne ».
« Paul et Virginie » a pour cadre l’île Maurice ; deux
adolescents à la fois sensibles et vertueux, s’aiment, loin de toute société
contraignante. Rappelée en France, Virginie revient bientôt, mais son navire
fait naufrage sous les yeux de Paul, qui en meurt de chagrin. L’originalité de
l’œuvre tient dans les descriptions colorées d’une nature inconnue en Europe,
de la beauté de la mer et des paysages exotiques. Cette idylle pré-romantique
connaît un succès extraordinaire et assure la gloire de Bernardin de
Saint-Pierre, nommé intendant du Jardin des Plantes en 1792
Place
de la collégiale (83 Boulevard
Saint-Marcel, 13e)
Ici
se situait jusqu’en 1874 la place centrale de Saint-Marcel, village fortifié,
puis faubourg de Paris annexé sous Louis XV. C’était un ancien cloître,
joignant depuis le XIe siècle la collégiale Saint-Marcel et l’église
Saint-Martin. Recouverte par le boulevard Saint-Marcel, elle consistait en un
rectangle parallèle à l’actuelle avenue des Gobelins, d’environ 70 mètres par 45. La
« ville » Saint-Marcel (ou Saint-Marceau), fondée au Ve siècle,
s’étendit en cercles successifs de la Bièvre à la rue de la Reine-Blanche, puis
à la rue Le Brun. Vignobles à l’est, carrières au sud, bouchers, tanneurs au
nord, puis brasseurs, teinturiers et tapissiers à l’ouest assuraient une
richesse qui ne dura guère au-delà du XVIIe siècle.
Place
d’Italie et Mairie du 13e (1 Place d’Italie, 13e)
A la
fin du XVIIIe siècle,la place en demi-lune de la barrière fiscale d’Italie
sépare Paris du village de Gentilly. Deux bureaux de la barrière construite par
l’architecte Ledoux matérialisent cette frontière. Dans celui de l’ouest
s’installe la mairie du 13e arrondissement, créé en 1860. En 1864,
Haussmann accepte les plans de Bonnet pour la nouvelle mairie. Les travaux sont
interrompus pendant la guerre de 1870-71 et la Commune, et reprennent en 1873.
En 1877, en raison de l’élargissement de la place, les anciens bâtiments d’octroi
sont détruits. Les services de la Mairie d’installent dans le nouvel édifice,
dont les ailes ne seront achevées par l’architecte Soudée qu’en 1893.
Sainte
Anne de la Maison Blanche (188 Rue de Tolbiac, 13e)
Cette
grande église de style romano-byzantin, œuvre de l’architecte Bobin, a été
édifiée de 1894 à 1912, au milieu d’un quartier en voie de peuplement rapide.
Elevée sur une crypte elle possède un autel central et de remarquables vitraux
et mosaïques, réalisés par Mauméjean en 1937-38. Le conseiller de Paris
Nollevalle et sa femme en avaient donné le terrain, de même que ceux d’un foyer
pour personnes âgées rue Vandrezanne et de l’œuvre de la Mie de Pain en face de
l’église, rue Charles Fourier. Ici se situe en effet le cœur de ces très nombreuses
institutions charitables et sociales du 13e arrondissement de Paris,
qui était au XIXe siècle le plus pauvre de la capitale.
Une
école d’Expert (10 Rue Küss, 13e)
Connu
pour ses élégantes maisons d’Arcachon ou ses pavillons de l’Exposition coloniale
de 1931 au bois de Vincennes, Roger Henri Expert est chargé en 1932 de
l’aménagement du pont-promenade du paquebot « Normandie ». L’année
suivante, il reçoit la commande ce groupe scolaire, qu’il traite en béton armé,
matériau original en ce temps pour une école. Sa forme évoque la poupe d’un
navire. L’école maternelle donne sur la rue, celles des filles et des garçons
sur une arrière cour. Les terrasses en gradins sont les logements du gardien et
des directeurs. Quant au béton, coulé sur place, il est chargé de pigments et
cailloux, et soigneusement traité en surface. L’établissement a été ouvert en
1934
Bravo pour la manufacture des Gobelins, les usines Delahaye, la verrerie à bouteilles et la raffinerie Say, mais quid des usines Panhard, de l'usine Gnôme-Rhône / Snecma du boulevard Kellermann, de l'usine SAT.....
RépondreSupprimerBonjour Riton, merci pour vos remarques. Mon inventaire ne recense que les lieux (ou personnages, événements...) qui font l'objet d'une pelle Starck. Sauf erreur de ma part, pas de plaque existante pour les usines Panhard, Snecma ou SAT, du moins actuellement. Y en a-t-il eu, de manière certaine, par le passé ? Merci de me l'indiquer si c'est le cas pour que je puisse les rajouter à l'inventaire des pelles "défuntes", avec si possible leur emplacement.
Supprimercordialement, Pierrick.